Artiste protéiforme, Lazare Pasquer propose une pièce entre théâtre physique et conférence plastique. Vingt ans après la disparition du cycliste italien Marco Pantani, il enquête sur la source du mythe Pantani pour expliquer la disparition de son idole et esquisser sa propre échappée.
Agonie d’agônía : lutter, combattre. À partir d’une recherche étymologique, historique et iconographique, L’agonie du pirate suit le chemin de croix de Marco et revient sur la prophétie du Messie-Pantani, de sa naissance à Cesena, ville papale, à sa crucifixion politico-médiatique depuis Madonna di Campiglio. Soutenue par des faits irréfutables, la pièce invite à découvrir la fabrique d’une l’icône, adoubée, glorifiée puis salie et piétinée. Dans cet itinéraire christique et poétique, Lazare cherche au pied du calvaire à ne pas culbuter, et espère dans la cime l’apparition du sursaut.