101-illustration_id-1727080554.jpg
Rencontre

Rencontre avec Dominique Boivin et Daniel Larrieu

modérée par Fouad Boussouf et Corinne Delaire
gratuit

Rencontre de haut vol entre deux pointures de la danse contemporaine : Dominique Boivin et Daniel Larrieu. Faites connaissance avec le travail et le parcours de ces deux danseurs-chorégraphes.

Un moment important de la programmation de PLEIN PHARE IN #3 : Dominique Boivin, directeur artistique de la compagnie normande Beau Geste, et Daniel Larrieu, de la Collection éponyme, dialogueront la veille de Tenues de scène - Road Movie où le premier invite le second à partager le plateau. Ce temps d’échange entre ces personnalités issues du mouvement de la Nouvelle Danse dans les années 80, sera animé par Fouad Boussouf, directeur du Phare, et Corinne Delaire, enseignante chargée de la spécialité danse au lycée François 1er au Havre.

Durée estimée 60 min

Production : Le Phare - CCN du Havre Normandie
60min
img_6908.jpg

Dominique Boivin

chorégraphe et danseur de la Compagnie Beau geste

Dominique Boivin s’oriente vers la danse contemporaine à dix-huit ans et découvre l’enseignement d’Alwin Nikolaïs par Carolyn Carlson au Groupe de recherche chorégraphique de l’Opéra de Paris. En 1979, il suit les cours de Merce Cunningham et Lucinda Childs à New York. Deux ans après, il crée la compagnie Beau Geste et alterne son travail d’interprète pour Daniel Larrieu ou Philippe Decouflé, et celui de chorégraphe avec des créations emblématiques comme La danse, une histoire à ma façon et plus récemment Transports exceptionnels, duo pour un danseur et une pelleteuse.

portrait-daniel-larrieuc_benjamin_favrat.jpg

Daniel Larrieu

Inspiré de plusieurs grands maîtres de la danse contemporaine, dont Wes Howard et Régine Chopinot, Daniel Larrieu connaît des débuts retentissants dans le monde de la danse dès 1982.

Daniel Larrieu naît à Marseille en 1957. Avant de s’intéresser à la danse, il nourrit un fervent intérêt pour la nature, qui le mènera à poursuivre des études en horticulture jusqu’au lycée. Dans la note d’intention de Divine, une chorégraphie adaptée du texte Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet, Larrieu note : « Enfant, je ne rêvais pas d’être danseur, je ne connaissais rien à la danse, mais je me souviens bien, dans la forêt près de là où nous habitions, d’avoir confié aux arbres, aux fleurs et à la nature, quelques gestes silencieux d’une enfance solitaire. »

La danse rattrape cependant bien vite le jeune Daniel Larrieu : au début des années 1980, alors qu’il n’a que la vingtaine, il est déjà danseur professionnel. Il danse notamment pour Wes Howard, Anne-Marie Reynaud, ainsi que pour la compagnie Le Four solaire de Régine Chopinot. À l’occasion de l’édition de 1982 du célèbre concours de Bagnolet, qui offrait une plateforme de visibilité d’envergure énorme aux danseurs et chorégraphes émergents de l’époque, Larrieu monte sa première chorégraphie et assemble la compagnie de danse Astrakan-recherches chorégraphiques, avec qui il travaille encore aujourd’hui. Chiquenaudes, la première chorégraphie de Larrieu, remporte le 2e prix du concours. À partir de ce moment, Larrieu connaît une popularité de plus en plus grande.