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Lazare Pasquer

L'agonie du pirate [21.04.25 > 25.04.25]

Artiste protéiforme, Lazare Pasquer propose une pièce entre théâtre physique et conférence plastique. Vingt ans après la disparition du cycliste italien Marco Pantani, il enquête sur la source du mythe Pantani pour expliquer la disparition de son idole et esquisser sa propre échappée.

Agonie d’agônía : lutter, combattre. À partir d’une recherche étymologique, historique et iconographique, L’agonie du pirate suit le chemin de croix de Marco et revient sur la prophétie du Messie-Pantani, de sa naissance à Cesena, ville papale, à sa crucifixion politico-médiatique depuis Madonna di Campiglio. Soutenue par des faits irréfutables, la pièce invite à découvrir la fabrique d’une l’icône, adoubée, glorifiée puis salie et piétinée. Dans cet itinéraire christique et poétique, Lazare cherche au pied du calvaire à ne pas culbuter, et espère dans la cime l’apparition du sursaut.

Création, interprétation, sons et dessins Lazare Pasquer 
Collaboration artistique et voix Diane Desfarges 
Chorégraphie Mélaine Raulet, Corine Miret
Dramaturgie Stéphane Olry, Adrien Chupin 
Documentation Benoist Pasteau
Production houston progressive
Co-production (en cours) Le Phare - CCN du Havre Normandie, dans le cadre du dispositif accueil studio, Le 108°Fahrenheit - Maison
Soutiens Communauté d’Agglomération Mont- Saint-Michel – Normandie (Avranches), le Volatil (Toulon), théâtre des Bains-Douches (Le Havre), Les Laboratoires d’Aubervilliers.

Lazare Pasquer

Auteur et performeur, il élabore un travail interdisciplinaire entre théâtre physique et performance plastique, mêlant enquête, organicité, son et image. Diplômé de sciences politiques et guide-conférencier, il s’est d’abord investi dans la médiation en arts visuels et vivants, a animé des conférences en arts plastiques et patrimoine, en parallèle d’un parcours de correspondant pour la presse écrite et radio. Grand amateur de cyclisme, de récits d’épopée, il a couvert des dizaines de courses cyclistes dont la coupe de France et le Tour de France. Ce parcours de terrain structure son protocole artistique et révèle le désir d’expérimentation et de composition par l’enquête à des fins de monstration.

Depuis 2013, il suit des ateliers entre théâtre physique, dramaturgie documentaire et danse contemporaine, auprès entre autres de Maya Bocquet, de Luca Giacomoni et de la Revue Éclair. En 2020 il fonde la compagnie houston progressive avec qui il crée Skaï Tartan (pièce radiophonique, 2023) et Desorbitae (conférence, 2024). Depuis 2021, il collabore avec La Revue Éclair dans La Tribu des lutteurs, Les Coulisses du stade et prochainement Tout doit disparaître et crée l’arpentage performatif en dessins et en chansons Zelus Vitam Exigit (2023). Il est par ailleurs performeur dans Guerilla d’El Conde del Torrefiel et dans l’expérience performative collective politique Comment dire, d’Alicia Jeannin.